Les 24ème Victoires de la musique classique se sont tenues le mercredi 1 février 2017 à l’auditorium de la maison de la radio et ont été diffusées en direct sur France 3 et France musique. La cérémonie avait rassemblé 1.3 millions de téléspectateurs friands du genre musical. Revenons donc sur les temps forts de la soirée.
La gent féminine a dominé les nominations
À l’annonce des nominations, on avait pu remarquer une nette dominance de la gent féminine à tel point que certains se sont demandés si elle n’a pas été favorisée. Les nominés de la catégorie meilleure révélation sont par exemple exclusivement féminines (Léa Desandre, Catherine Trottman et Raquel Camarinha). Les hommes ont été un peu plus présents pour tout ce qui à trait aux instruments. Les Victoires de la musique classique ont donné leur chance aussi bien à des artistes classiques populaires qu’à des artistes un peu moins connus. On avait pu voir Jonas Kaufman et Philippe Jaroussky se produire sur scène.
Les lauréats de la 24ème cérémonie des Victoire de la musique classique
Le jeune pianiste de 30 ans, Adam Laloum s’est distingué dans la catégorie soliste instrumental face au bassoniste Pascal Gallois et au pianiste Lucas Debarque. Dans la catégorie révélation soliste instrumental, c’est la percussionniste âgée seulement de 20 ans et jouant du marimba (une sorte de xylophone africain populaire dans certains pays d’Amérique latine) Adelaïde Ferrière qui a été récompensée alors qu’elle était confrontée au pianiste Guillaume Bellom âgé de 24 ans et au claveciniste franco-américain de 24 ans également Justin Taylor. L’originalité de son instrument de musique aussi bien utilisé en musique classique qu’en rock et sa grande maîtrise de l’instrument expliquent cette récompense bien méritée.
La récompense du meilleur artiste lyrique a été décernée à la mezzo-soprano à la voix envoûtante Marianne Crebessa qui prétendait au titre aux côtés de la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac et de la soprano Patricia Petibon. A aussi su séduire par sa voix la jeune mezzo-soprano Léa Desandre qui a remporté le titre de révélation lyrique de l’année alors qu’elle était confrontée à la soprano Raquel Camarinha et à la mezzo-soprano Catherine Trottman. Le titre de meilleur compositeur de l’année a été décerné à Thierry Escaich pour son oratorio Cris et celui du meilleur enregistrement de l’année à Burning Bright D’Hugues Dufour interprété par Les percussions de Strasbourg. Enfin, le ténor allemand Jonas Kaufman ainsi que Frédéric Lodéon ont tous deux eu droit à une victoire d’honneur.
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