Une fois à la retraite, les séniors ont le choix de se rendre dans une maison de retraite médicalisée liée à l’Ephad ou de s’établir dans une résidence spécialisée. Cependant, ces options peuvent nuire à la qualité de vie de certaines personnes âgées encore actives. Ainsi, une nouvelle solution d’hébergement s’est popularisée : l’habitat partagé.
Une colocation pour les séniors
Après s’être popularisée chez les jeunes, la colocation se démocratise chez les personnes du troisième âge. En effet, depuis quelques années, l’habitat partagé séduit de nombreux retraités. Quelle est donc cette nouvelle tendance qui fait suite à l’habitat inclusif et à l’habitat participatif ?
Les pays nordiques sont les premiers à avoir lancer cette solution dans les années 70. Récemment, elle s’est démocratisée en Europe sous l’impulsion des collectivités ainsi que celles des promoteurs sociaux ou privés. Il s’agit d’une colocation destinée aux retraités. Ces derniers partagent un espace commun à 8. Chaque locataire dispose d’une chambre et peut profiter des espaces communs (pièces de vie, salle de bain, jardin…).
Des avantages indéniables
En vieillissant, les personnes âgées sont confrontées à une perte d’autonomie et une isolation de plus en plus importante. Pour leur développement, elles ont pourtant besoin de contacts avec d’autres gens. L’habitat partagé leur fournit des solutions pour maintenir leurs habitudes de vie tout en profitant de leur retraite.
Grâce aux habitats collectifs, les séniors partageant un même espace continuent de maintenir des liens sociaux essentiels à leur équilibre physique et psychique. Interagir avec d’autres personnes du même âge et dans la même situation participe à maintenir leurs compétences cognitives. Au sein de cette colocation, les retraités profitent d’activités culturelles, sportives et ludiques. L’option du « vivre-ensemble » leur permet alors d’être plus actifs et de ne pas se laisser aller. Enfin, cette solution réduit leurs dépenses au quotidien. En effet, le partage des charges et des tâches leur permet de faire des économies.
Arrivées à la retraite, certaines personnes souffrent de handicap ou voient leur mobilité réduite. Cette problématique est prise en compte par les gestionnaires des habitats partagés. Ainsi, les occupants profitent d’un accompagnement personnalisé au quotidien pour que leur autonomie ne soit pas affectée.
Des établissements à proximité des grandes villes
Avec la popularisation de l’habitat partagé, de nombreuses structures ont vu le jour. Elles sont généralement localisées près des grandes villes. Pour rappel, à l’heure de la retraite, les personnes âgées recherchent des logements situés non loin de leur ancienne adresse ou des commerces. Certains décident de déménager en province pour profiter d’un cadre nouveau et de la tranquillité.
Les gestionnaires des habitats partagés tiennent compte des besoins des séniors. Ils ont alors construit des résidences proches des agglomérations des grandes villes pour y répondre. La région Île-de-France compte déjà de nombreux établissements proposant cette formule particulière de colocation. Des logements adaptés aux personnes âgées souhaitant partager un espace collectif sont également disponibles dans la zone bordelaise. Sur Internet, de nombreux sites proposent aussi ce type d’hébergement. Vous disposez donc d’un grand choix pour trouver l’habitat partagé correspondant à vos désirs.